Lancée dans les année 70 la Triumph TR7 n’a pas fait une longue carrière puisque sa production a cessé en 1981. Cependant sa ligne bien inspirée et sa présentation générale font qu’elle semble sortie des années 80.
Au volant de la Triumph TR7
Le moteur 2 litres de 4 cylindres à deux carburateurs offre la puissance de 105 ch et des performantes suffisantes. Son couple offre l’avantage de ne pas nécessiter de changer de rapport trop souvent ce qui est idéal pour les balades du dimanche.
Dès les premiers tours de roues on ressent la fermeté des commandes. Qu’il s’agisse du volant, de l’embrayage ou de la boîte c’est dur. Mais on oublie cela très vite en se régalant de la conduite de ce roadster à propulsion sur les routes sinueuses. La TR7 est vive et elle est bien secondée par sa direction précise. Un bilan très positif sauf sur routes dégradées où les réactions de suspensions nécessitent un peu d’attention.
En coupé ou en cabriolet
La Triumph TR7 a tout d’abord été commercialisée en coupé puis à partir de 1980 en cabriolet. Ces deux versions sont techniquement identiques. Les phares escamotables rendent la ligne très fluide. Conçue également pour le marché outre-atlantique la TR7 mélange un style anglais, américain et voire même japonais. Le cabriolet sans arceau est même plus harmonieux avec sa ligne surbaissée. Celui-ci a été bien renforcé et offre un ensemble homogène sans vibrations. Il est intéressant de noter que la transformation en cabriolet se fait facilement et rapidement.
La présentation générale en plastique a fait disparaître l’habituelle présence de bois sur le tableau de bord. On peut ne pas aimer mais quand on est amateur des années 80 on apprécie les formes du tableau de bord. La finition quand à elle est perfectible même pour l’époque.
La Triumph TR7 en collection
Attention un roadster anglais devient vite attachant et on lui pardonne alors tous ses défauts. Ce n’est pas une excuse pour oublier la raison et comme toujours on fera attention à la corrosion.
La Triumph TR7 reste abordable en collection. Sa ligne attire les regards et sa cote d’amour ne cesse d’augmenter. Sa consommation pas trop élevée et sa mécanique simple permettent d’envisager un usage régulier.
Fiche technique et performances Triumph TR7
Moteur et transmission
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Énergie: | essence |
Moteur: | 4 cylindres en ligne |
Alésage: | 90,3 x 78 |
Cylindrée: | 1 998 cm3 |
Alimentation: | 2 carburateurs horizontaux |
Soupapes: | 8 |
Puissance fiscale: | 11 CV |
Puissance maxi: | 105 ch DIN à 5 500 tr/mn |
Couple maxi: | 16,5 mkg à 3 500 tr/min |
Transmission: | arrière |
Boîte de vitesse: | mécanique 5 rapports |
Poids, dimensions et capacités |
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Poids: | 1 015 kg |
Longueur: | 417 cm |
Largeur: | 168 cm |
Hauteur: | 127 cm |
Empattement : | 216 cm |
Réservoir : | 55 litres |
Châssis – Carrosserie |
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Carrosseries: | coupé ou cabriolet |
Direction: | Crémaillère |
Suspensions: | Ressorts hélicoïdaux AV et essieu rigide AR |
Freins: | Disques AV et tambours AR |
Pneumatiques: | 175/70 SR 13 |
Performances |
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Vitesse maxi: | 177 km/h |
Accélérations: | |
1000 m départ arrêté: | 32,4 s |
0 à 100 km/h | 11 s |
La TR7 est une voiture si mal aimée que personne n’ose même en parler. Merci pour cet article. J’ai beaucoup d’affection pour les particulières versions coupé, qui sont pleines de caractère.