Vous aimez les youngtimers puissantes et haut de gamme? Et si vous penchiez pour une motorisation à 6 cylindres en V? Ce type de moteur a ses avantages et inconvénients mais le choix est assez large. Si vous êtes tenté voici un tour d’horizon des différents modèles français et étrangers de l’époque. De quoi vous aider à choisir une youngtimer V6 des années 80.
Quels sont les avantages et inconvénients d’un V6?
Dans les années 80 un constructeur qui voulait faire preuve de dynamisme proposait une version turbo de son haut de gamme. Et pour faire preuve de classe il avait recours au V6. Avec cette motorisation vous pouvez rouler sur un filet de gaz et relancer votre berline façon voiture de maître. Vous trouverez souvent une boîte automatique sur ces motorisation, on aime ou pas mais c’est bien approprié au V6.
Les avantages
- puissance tout en souplesse, reprises
- fiabilité
- sonorité
- les prix ne sont pas les plus élevés
- sous le capot de grandes routières qui aiment avaler l’autoroute
Les inconvénients
- Consommation élevée surtout en ville
- Nombre de chevaux fiscaux élevé ce qui fait grimper le coût de la carte grise
- Les frais d’entretien sont bien entendu plus chers
- Souvent avec un kilométrage élevé
Quelle youngtimer V6 de marque française choisir?
Chez les marques française c’est le royaume du V6 PRV dans des grandes berlines (hormis les Alpine). Une certaine idée de la bourgeoisie française des années 80 avec ces youngtimers V6.
Peugeot
La Peugeot 505 V6 est très intéressante. Solide et confortable elle a encore de belles capacités pour prendre la route.
La Peugeot 604 TI et STI, qui est devenue GTI en 1984 avec 155 ch.
La 605 arrive comme la XM en toute fin des années 80. Elle a reçu les V6 identiques à ceux de sa cousine.
Renault
Les Renault 30 TX et TX Automatic sont les représentantes de la Régie du début des années 80.
La 25 V6 injection et V6 turbo sont de bonnes voitures, agréables et confortables.
Si vous avez un porte-feuille plus garni vous pouvez aussi vous tournez vers l’Alpine A 310 ou la V6 GT et V6 Turbo.
Talbot
Chez Talbot il y a eu la Tagora SX 2.6. Elle n’est pas la plus facile à trouver mais reste une très belle voiture haut de gamme de l’époque.
Citroën
Chez Citroën il faudra attendre la toute fin des années 80 pour accéder au V6. Ce sera avec la XM motorisée par un 3 litres développant 170 ch et même 200 ch en 24 soupapes.
Quelle youngtimer V6 de marque étrangère choisir?
Du côté des marques allemandes Ford a été le seul constructeur à proposer des V6. Il a d’ailleurs été très fertile notamment sur la Granada. Elle pouvait recevoir des motorisations 2000 (90 ch), 2300 (114 ch), 2800 à carburateur (135 ch) et 2800i à injection (150 ch). On retrouve les moteurs 2300 et 2800i (160 ch) également sous le capot du joli coupé Capri. Un autre modèle, à tendance sportif, la Ford Sierra X4i. La Ford Scorpio, remplaçante de la Granada, pouvait être commandée en V6 2400 cm3 ou 2900 cm3.
En Angleterre seules les Rover série 800 avec la 825i Sterling puis la 827i ont reçu un V6.
Chez les constructeurs italiens il y a surtout eu des V6 chez Alfa Romeo. On retiendra l’Alfa 75 3.0 de 188 ch, l’Alfa 164 3.0 de 192 ch et le coupé GTV6 et son 2,5 litres de 160 ch. Si vous préférez une berline plus ancienne cherchez une Alfa 6 notamment en 2.5 Quadrifoglio de 158 ch ou une Alfa 90 2500 Quadrifoglio. Lancia a également commercialisé une Thema avec moteur V6 Alfa.
Les suédois ont utilisé un V6 PRV pour la Volvo 760 GLE (2.9 litres de 156 ch) et la superbe Volvo 780.
Et chez les marques japonaises regardez du côté de la Mazda 929 3 litres et de la Honda Legend berline ou coupé EX. Si vous préférez un 4×4 sachez que le Toyota Runner pouvait recevoir un V6 de 143 ch.
Voilà un petit tour d’horizon des youngtimer V6 des années 80. Si j’en ai oublié n’hésitez pas à le signaler dans les commentaires ci-dessous.
