Alfa Romeo GTV6 2.5, le virus Alfa

L’Alfa Romeo GTV6 c’est avant tout un moteur qui lui pardonne tous ses défauts. Un coupé qui a même une certaine noblesse par sa ligne et qui devient vite attachant.

Le virus Alfa!

La GTV6 est motorisé par un V6 de 2,5 litres. Il n’est pas alimenté par les classiques carburateurs mais par une injection. C’était également la première Alfa de série à en être équipée. C’est un moteur brillant, bien plein et puissant qui fait à lui seul tout le plaisir de cette auto. Dès le premier tout de clé sa sonorité enchante et incite à donner quelques coups d’accélérateur pour en faire profiter les cages à miel. Vous comprennez alors pourquoi les « alfistes » aiment rouler la vitre ouverte.

Au volant de l’Alfa Romeo GTV6

Après quelques instants à écouter ce superbe moteur on passe la première ou plutôt on essaye. Et en roulant il faudra une bonne habitude pour réussir à passer correctement les autres rapports. L’ensemble boîte pont est à l’arrière ce qui permet une très bonne pour répartition des masses, quasi à 50/50 sur le GTV6. Mais problème c’est la rigidité de l’arbre qui relie le moteur à la boîte en passant par le levier de vitesse. Il faut donc décomposer les mouvements du levier et enfoncer l’embrayage avec de l’anticipation. Une fois habitué tout va bien mais ça gâche un peu le plaisir de sa conduite.

Sur la route l’Alfa Romeo GTV 6 se montre plus à l’aise dans les grands espaces que sur les petites routes, son train avant étant un peu paresseux. Son comportement se montre toutefois très sain et en bonne propulsion elle se comporte comme tel. Elle a donc une tendance au sous-virage mais elle survire aussi à la demande. Le moteur est agréable à conduire et permet à cette Alfa de belles performances.

Week-end à Rome

L’Alfa GTV6 est une GT sportive apte à faire de longs trajets dans un confort correct. Et comme elle dispose d’un vrai coffre à bagages elle saura vous emmener en balade tout un long week-end. Et quoi de mieux que de partir en Italie au son du V6. Pour cela préférez une série 2 (1983 à 1986) d’une meilleure finition et mieux équipée.

Une youngtimer avec des défauts mais beaucoup de charme

En bonne Alfa qui se respecte cette GTV6 n’est pas exempte de défauts. Il y a bien sûr cette commande de boîte à laquelle il faudra s’habituer. Il y a aussi la direction aussi dure que les plastiques de l’habitacle. Tout cela nous rappelle que nous sommes dans les années 80. Et puis ça fait du bien une voiture avec de la personnalité. Avec son superbe moteur de 160 ch, une carrosserie signée Giugiaro et plus de 200 km/h en pointe cette Alfa GTV6 a de quoi donner le virus Alfa.

Spécifications et performances Alfa Romeo GTV6