Dans les années 80 il y avait des dizaines de préparateurs en Allemagne. Parmi eux Willy Koenig qui a marqué son époque avec la Koenig Ferrari Testarossa de… 1 000 ch.
Koenig Competition
Au commencement Koenig a préparé la Ferrari Testarossa en faisant passer le moteur 12 cylindres boxer à 710 ch. Tous les éléments de la Koenig Competition sont bien sûr modifiés. La vitesse de pointe atteint alors 339 km/h. Les accélérations sont déjà exceptionnelles pour les années 80: 0 à 100 km/h en 3,8 secondes et 0 à 200 km/h en 12,5 secondes!
Ferrari Testarossa Koenig Biturbo
Mais ce n’était pas encore suffisant et Koenig a réalisé la Competition Evolution de 1 000 ch à 7 100 tr/mn. Le moteur a reçu deux turbo, un turbo par rangée de cylindre. Cette Ferrari Testarossa Koenig Biturbo avec moins d’une tonne sur la balance a des performances époustouflantes. Le 0 à 100 km/h est abattu en 3,4 secondes, le 0 à 200 km/h en 8.9 secondes. Et en 16 secondes vous atteignez 300 km/h.
Et ce n’est pas tout, le préparateur a également ajouté un compresseur pour avoir un rendement maxi jusqu’au déclenchement du turbo. En phase d’accélération le compteur de vitesse monte aussi vite que le compte tour, elle vous colle au siège et la vitesse de pointe s’établie à 370 km/h.
Pour surveiller toute cette mécanique un écran de contrôle placé au centre du tableau de bord donne toutes les indications nécessaires. Température d’eau, température des turbo, température en sortie d’échappement et puissance moteur. Et pour être « presque » utilisable dans toutes les conditions une molette de réglage permet de choisir la puissance de 600 à 1 000 ch.
Le look de la voiture lui donne un air de supercar à la mode tuning. Elle transpire la puissance. Elle n’est absolument pas discrète mais dans les années 80 elle n’a pas choqué. Hormis en Italie où Ferrari n’a pas vraiment apprécié la réalisation démesurée du préparateur allemand.
Koenig Ferrari Testarossa, Porsche 911 Turbo Ruf (de 85, hein).
Avoir l’un des deux et mourir 🙂